Des Greeting cards

Beaucoup de bruit dans le Landerneau pour rien. Much ado about nothing

YESSSS ! Ca y est la saison des vœux est enfin over. Ca commence très tôt au US où tout doit être fini avant la Holiday Season et ça finit tard en France. Ici, même la communauté française, en mal d’intégration, s’y met. A l’air d’internet, l’Américaine du Westchester préfère la carte traditionnelle, personnalisée of course, et si possible apportée en personne. Petit-déjeuner sous l’œil goguenard du quartier te rappelle que Big Brother n’est pas que communiste… Lire la suite

Petite fable sur la différence entre « may » et « can » au pays des Guns.

Un jour, alors que nous étions à Manhattan pour regarder passer la parade de Thanksgiving, je m’arrête auprès d’un clown que je voulais prendre en guns-in-the-homes-statsphoto et je lui demande urbainement : « may I please take a picture ? ». Un monsieur en costume qui s’était arrêté pour la même raison que moi, me regarde éberlué. Il me dit que franchement – il est avocat – il maîtrise parfaitement la langue de Shakespeare mais qu’il n’entend plus souvent des gens qui distinguent encore « may » et « can ». Alors une Frenchie, no way! Yes we can ! lui réponds-je vexée, je connais mon Barack par cœur. Lire la suite

Prologue

Mon ami de la vraie vie, Philippe B*, m’a demandé hier d’écrire une petite bafouille quotidienne sur ma vie chez les Yankees. Je ne me suis pas fait prier. Sauf que je n’avais pas vu l’adjectif. Oh purée mais « quotidien » c’est tous les jours !?! Pour gagner du temps, je me suis dit que j’allais d’abord écrire un prologue, trouver un titre, et of course rédiger une sorte de pacte de lecture…des fois que mes chroniques restassent pour la postérité (cher anthropologue venu d’un univers parallèle du futur qui est tombé par hasard sur mon « post » ne crois pas que le subjonctif soit fréquemment employé de nos temps ; d’ailleurs tu vois bien que je ne maîtrise pas la concordance des temps : un subjonctif imparfait ici c’est n’importe quoi ! Lire la suite

Carpooling

Carpooling du matin pour la lower school. J’y découvre une espèce pour moi inconnue : le « garçon ». Quand on a que des filles, on essaye bien une fois ou deux (pour l’aînée) d’inviter des petits camarades de classe. Mais quand le premier anniversaire de 3 ou 4 ans beyrouthise votre intérieur habituellement digne d’un magazine de déco, vous abandonnez rapidement l’idée. Vous trouverez des prétendants plus tard ! De toutes façons, ensuite, la mixité n’existe que sur le papier. Il faut attendre les premières « boums » (comme on disait de mon temps) pour recroiser cette engeance étrange. Et là, vous n’êtes pas la bienvenue. Lire la suite