Alors qu’il n’y était pas spécialement invité, Donald T. s’est senti soudainement obligé de donner des nouvelles de son zizi pendant le débat télévisé du Parti Républicain. Nous avons tous été rassurés même si nous n’étions pas précisément inquiets : « I guarantee you there’s no problem. I guarantee.» a-t-il affirmé sous-entendant qu’il était « well endowed downstairs » comme si c’était un critère majeur pour être Président.

Est-ce que Trump essaie de conquérir ainsi un électorat féminin qui ne vote pas encore pour lui ? Mais il devrait savoir que la taille ne compte pas… Il n’a visiblement pas compris que les orgasmes de ses partenaires doivent plus à son oseille qu’à son « petit chose et ses deux orphelines ». Serait-il un de ces « angoissés d’la bébéte » chantés par Pierre Perret dans son « Vous saurez tout sur le zizi » ? Venant de la part de Monsieur Trump, on pouvait en effet s’attendre à ce qu’il s’exclame avec la bouche en cul de poule « it’s HUUUUUUGE !!!!».

Assiste-t-on à une lutte des mâles pour prouver qui est le mâle dominant ? Voulait-il faire du processus des primaires un concours de taille de quéquettes : un critère simple et objectif pour choisir le candidat du GOP ! (Je vous laisse imaginer toutes les possibilités de réinterprétation de cet acronyme). He « says it like it is » ? Ses adversaires ont perdu une occasion rêvée de le prendre en flagrant délit de mensonge. Cruz aurait pu lui demander de donner des preuves de ses affirmations au lieu d’exiger qu’il rende publique la cassette de l’enregistrement d’un entretien secret qu’il avait eu avec le New York Time au sujet de ce qu’il pense vraiment sur l’immigration. Qu’il mente sur le reste passe, mais là non ! A moins que ses adversaires aient eu peur de prendre des risques : il aurait peut être fallu un microscope ultra-puissant pour les départager ?

Finalement, on peut se demander si tout cela ne fait pas partie de la stratégie de Trump pour rassurer son cœur de cible : tous ces mâles blancs menacés dans leur domination par les autres mâles …. noirs, latinos…. d’une part et par les femmes qui menacent peu à peu leur hégémonie au bureau, leur demandent de participer plus à la maison aux tâches ménagères…. Ils se sentent castrés les pauvres chéris. Alors ils doivent s’identifier à un candidat qui a des couilles et les pose sur la table.

Maintenant on peut se demander qu’est-ce que Trump va inventer pour le prochain « débat » pour encore améliorer la qualité du spectacle. Et puis à quoi cela ressemblera-t-il quand il sera finalement opposé à Hillary ?