Quand la Desperate Housewife quitte le Westchester pour rentrer à Meudon: Bye Bye la Skyline, vive la Tour Eiffel

Meudon, le 28 Octobre 2021

Ma chère Marion,

Long time no see. Cela doit bien faire 4 mois que nous sommes rentrés en France. Le temps passe si vite, … nous commençons à retrouver nos marques. Je ne voudrais pas te narguer mais je RE-VIS il n’y a pas d’autre mot. 

Quel plaisir de retrouver la douceur de notre climat. Of course il pleut de temps en temps mais si peu. Il suffit d’avoir toujours son parapluie sur soi.  Je ris, quand je repense à JC qui me serinait à longueur de journée : Ah nan mais y a pas à dire … le temps est quand même mieux à New York qu’à Paris et blablabli et blablabla.  Et quand je lui signalais qu’il pleuvait: ‘ ah oui c’est vrai, mais ici la pluie dure moins longtemps. Qu’est-ce que cela pouvait m’énerver. Ok novembre arrive bientôt… je vais reprendre un peu de lexomil et de vitamine D. Mais l’hiver – j’en suis certaine – sera vite passé. En tous cas, y a pas à dire, en attendant je RE-VIS.

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Quand la desperate housewife se prend pour un fauconnier

Toujours bloqués au Trumpland. Enfin à Rye, il faut avouer qu’il y a pire… L’autre jour, je me dirigeais d’un pas allègre vers mon potager quand j’aperçus un oiseau de taille conséquente tranquillement perché sur la grille qui protège le potager (contre les biches… pas contre les écureuils hélas…). Le rapace surveillait avec attention les environs de son œil acéré, visiblement à l’affût d’un chip monk ou d’un écureuil à becqueter. Je pensais qu’il aurait bien fait d’être là pendant que mes fraises poussaient en juin dernier… Peut-être aurait-il pu les sauver de la razzia ? Je me voyais déjà, en fauconnier qui se respecte, apprivoiser le rapace… pour l’année prochaine. Je te le lancerais sur tout écureuil qui oserait s’approcher à moins de 100 mètres de mes fraisiers. Peut-être pourrions-nous enfin manger plus de 2 ou 3 fraises pas même mûres par personne. Quelques jours avant, j’avais aperçu et photographié un Red Tailed Hawk (Buteo jamaicensis ou buse à queue rousse) qui dépeçait méthodiquement un lapin un peu plus loin. La nature est sauvage est sauvage à Rye.

Je me demandais si c’était le même individu qui était revenu. Je pris quelques clichés mais je remarquais que le gardien du potager n’avait pas la queue rousse comme l’autre rapace.

Après quelques recherches, je conclus que si ce n’était pas le Red Tail Hawk qui avait dépecé le lapin, c’était probablement son frère ou plutôt son fils, en tous cas, quelqu’un des siens. Allez savoir pourquoi, les Red tail hawks juvéniles n’ont pas de red tail. Ken, mon prof d’ornithologie au NYBG m’a confirmé qu’il s’agissait probablement d’un ‘petit’ né de l’année. Je lui attribuai Howard comme petit nom. Ces jours derniers, Howard revient régulièrement chasser dans le terrain. Ce matin, il a passé des heures à observer le rivage. Il s’est ensuite posté sur la branche basse d’un chêne rouge et a attendu, attendu…

…jusqu’à ce que surgisse Sale gueule l’écureuil. Lui et sa bande avaient dû  repérer Howard car, d’habitude, ces bandits trainent sans arrêt sur la terrasse et passent sans se gêner le long du deck, sur ou sous la table selon l’humeur, n’hésitant pas à chopper un fruit qu’on aurait oublié. Howard s’est soudainement dressé sur ses pattes et a pris son envol en direction du petit rongeur. Celui-ci, tétanisé, ne crânait plus. Il s’est cependant réfugié sous un buisson. J’ai observé un moment les deux jouer à cache-cache. Allez Howard fais lui la peau que je me disais. Il est loin le temps où je trouvais ces petits rats gris trop minouches.…  L’écureuil a réussi à s’échapper. Howard est encore jeune et maladroit. M’enfin Howard, va falloir un peu se bouger les fesses. C’est pas comme ça que tu vas sauver mes fraises l’année prochaine.

« All the World’s a stage » – Shakespeare.

La ronde des saisons continue : Halloween, Thanksgiving, Noël, la Saint-Valentin. Chaque mois a sa petite fête, ses jours fériés, ses célébrités et autres minorités à fêter… Février, c’est le Black History Month. Mars c’est le mois du jour des Femmes (le 8) et des… comédies musicales. Les nouveautés sortent à Broadway et chaque école présente sa production toute fraîche de l’année. Lire la suite

La VERITABLE HISTOIRE du « Blue Book »

Dans notre chère école bilingue, où vont la plupart des enfants de la communauté française voire internationale de Mamaroneck, Larchmont, Scarsdale et autres villes du Westchester proches, il est une institution, que dis-je une institution, une bible plutôt. Cette bible s’appelle le « Blue Book ». Tant que vous ne l’avez pas reçue, vous n’êtes pas encore vraiment intronisé dans la communauté. Si vous êtes un ancien, vous collectionnez les Blue Book avec fierté.

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Fat Tuesday in New Orleans… Sorry I mean… Mardi Gras : « Laissez les bons temps rouler » !

Vous aimez les parades de Thanks Giving, celles du 4 juillet ? Vous ne seriez pas un peu américain vous ? Oui mais attendez, Mark Twain est catégorique : « An American has not seen the United States until he has seen Mardi Gras in New Orleans. ». Pour cette année c’est un peu loupé, à moins que vous ne soyez sur place en ce moment mais là vous n’êtes évidemment pas en train de me lire. Pour l’année prochaine, voici quelques conseils utiles. Lire la suite

La Desperate Housewife visite la Nouvelle Orléans – Make Louisiana Great again!

Qu’elles vous évoquent Mark Twain Tennessee Williams, John Kennedy Toole, Truman Capote, un Tramway nommé désir, Bernard et Bianca, la Princesse et la Grenouille ou Easy Rider, Louis Armstrong ou Sidney Bechet, Mahalia Jackson, le Voodo, le Carnaval de Mardi Gras, les Bayous…la Nouvelle Orléans et plus généralement la Louisiane font partie de ces lieux un peu mythiques. Fortement touchée par Katrina en 2005, la ville a connu une véritable renaissance. Si vous ne savez pas quoi faire lors de prochaines vacances voici 10 raisons au moins de vous envoler vers cette ville et ses environs. Lire la suite

Il gagne même la Super Bowl, le Donald !!!

Oh purée, elle est couillue Lady Gaga. Grand vol plané du haut du toit du Stadium de Houston. … Je retiens mon souffle … il ne faudrait pas que les câbles qui la retiennent lâchent. Mais non, elle atterrit vivante sur le podium. Il n’y aura pas d’accident ce soir. Oh bah zut alors. C’est vrai, dans le monde actuel, on devient accro aux nouvelles exaltantes : mort de Lady Di, accident nucléaire dans une centrale en Russie ou au Japon, Brexit, attentat avec dizaines de morts de préférence à la hache, au minimum au camion, idéalement dans une église, élection d’un fou furieux à moumoute à la tête du plus grand pays du monde si possible aidé par un dictateur russe, … Le problème est que nous avons besoin de toujours plus d’adrénaline. C’est limite si le scandale de l’emploi fictif de Pénélope ne nous laisse pas totalement indifférent. La mort en live de Lady Gaga pendant la Super Bowl 2017, ç’aurait pu être une idée sympa. Alors à défaut, on se dit, mais ils ont bien prévu autre chose quand même ? Lire la suite

Du bon usage du Nutcracker

S’il est une tradition américaine à Noël ? « THE Nutcracker ». Boston, San Francisco, Dallas, Los Angeles, Saint-Louis, vous pouvez taper n’importe quelle ville sur internet, vous trouverez un Nutcracker. Du NY City Ballet (qui donne chaque année la version de Balanchine de 1954), en passant par le BAM à Brooklyn (plus moderne dans ses choix avec sa version revisitée, le «Hard Nut » de Mark Morris), jusqu’au Westchester Ballet…. comme le titrait le Time en décembre 2014 : « […] the Nutcracker colonized American Ballet ». Dans l’industrie du théâtre, le Nutcracker a aussi un rôle économique majeur : les profits faits sur cette production servent souvent à financer les pertes des autres productions de l’année… Lire la suite

les P’tites Poules (du Westchester) font la fête…Après l’effort le réconfort

9782266238052Grosse fatigue du samedi à WCHWFL (WestChesterHouseWiFeLand) après une grosse semaine d’Avent genre « je ne referai pas ça toutes les semaines sinon quand je vais rentrer en France ma gynéco va encore me dire, les yeux froncés en voyant l’aiguille s’affoler sur la balance : « Ah bah, ça vous profite les Etats-Unis ! » Il faut dire que le premier semestre a été rude et qu’il faut bien se remettre : la HouseWife type du Wechester ascendant « House Wife Parfaite », ce n’est pas un, deux mais n jobs qu’elle a. Pas rémunérés en plus. Au moins, vous me direz, ça limite les problèmes d’égalité des salaires.

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